Reconnaître les résistances en soi
On se plaint souvent, parfois à raison parfois à tort, sans savoir que les motifs sont les causes même de la souffrance. Nos comportements sont souvent dictés par des automatismes dont nous ne sommes pas toujours conscients, on appelle cela un conditionnement. Les conditionnements sont des croyances très ancrées qui dictent nos réactions, et qui peuvent ne plus être adaptées aux nouvelles situations que nous rencontrons. Ce n’est pas forcément notre caractère mais des réflexes ou des mémoires qui se sont installés dans notre vie et qui peuvent être la cause de blocages.
Notre compréhension erronée de la réalité entretient des états d’esprit destructeurs, tel que l’attachement, la haine, la colère ou la jalousie. Les psychologues expliquent que ces émotions perpétuent le cycle de la souffrance et nous font tourner le dos au bonheur.
Beaucoup de personnes utilisent des palliatifs pour combler momentanément leur mal-être. Vous avez peut être une baisse d’énergie, moins de motivation, des perturbations de la concentration et du sommeil, une perte de la confiance en soi, … Ces troubles ont des conséquences dommageables sur la vie affective, professionnelle et sociale. Ils sont accentués chez beaucoup d’hommes et de femmes tentés de consommer des calmants, des antidépresseurs ou un cocktail de stimulants (sucre, café, alcool, drogue, etc.) qui mènent à des états d’anxiété et de dépendance.
Prendre conscience de son aliénation est une première étape vers la santé et la liberté: suis-je aliéné à la nourriture ? À la boisson ? À une drogue ? À la publicité et aux pouvoirs médiatiques ? À des pouvoirs économiques, politiques ou religieux ? Est-ce que je peux m’en dégager quand je le veux ou en suis je totalement dépendant ?
Que ce soit sur le plan individuel ou collectif, je pense que pour que le changement soit réel, il doit être durable et cohérent. D’accord me direz-vous mais avec les/mes problèmes de … (ceci ou cela). En fait les problèmes nous poussent à nous dépasser. Anthony Robbins dit qu’il ne faut rien lâcher : « ce n’est pas parce que le destin nous refuse quelque chose à un moment de notre vie qu’on doit considérer ce refus comme définitif ». Pour atténuer voire éliminer les situations pénibles de la vie, il faut se demander pourquoi elles arrivent. C’est la prise de conscience de soi.
L’idée est d’être ouvert à soi, d’être curieux de ce qui nous motive, de ce qui nous fait avancer, de ce qui nous freine, de ce qui nous fait réagir, de ce que l’on aime ou non et pour quelles raisons. Cependant si on accorde trop d’importance aux petites choses dans lesquelles on risque de se perdre, on fait de l’auto-sabotage.
Toutes les choses de l’Univers sont interconnectées, et votre problème est connecté avec sa solution ! Regardons plutôt l’essentiel car nous rencontrons dans le monde extérieur ce qui est à l’image de notre construction intérieure. En cas de difficulté, ne pas pouvoir faire évoluer une situation c’est basé sur une énergie de manque.
Dans ma jeunesse, j’ai vécu des périodes dans lesquelles j’avais un sentiment de manque et rien de satisfaisant ne m’arrivait. J’ai réalisé que lorsque je vivais le manque, je créais le manque. J’ai alors changé ma manière de penser. J’ai développé en moi le sentiment que tout arrive pour notre bien, tout est juste et donc que tout est parfait. J’ai constaté qu’en vibrant ce sentiment de complétude, la vie me renvoie une dynamique de complétude.
Avec certains exercices de yoga traditionnel de l’Inde (rythmes respiratoires, concentration corps-esprit, chants de mantra), il est possible d’aider le cerveau à prendre conscience de nos freins, et de réussir à recréer un nouveau conditionnement, plus positif. C’est le pouvoir de notre pensée. La neuroplasticité de notre cerveau nous permet d’être plus en phase avec notre vraie personnalité. En mettant en pratique le pouvoir du moment présent, nous ressentons une sérénité naturellement. Nous réalisons que les événements ont moins d’impacts sur nous.
En tant qu’être avec toutes les potentialités du pouvoir de la pensée et du pouvoir de l’Amour, petit à petit vous pourrez marcher libre au milieu du troupeau de moutons dont vous serez protégé parce que vous ne serez plus dans la même fréquence vibratoire !
Dans cet état d’esprit on peut aller de l’avant car les choses de la vie n’arrivent pas à moi mais pour moi. Changer son niveau de conscience ordinaire à celui de « super conscience » implique un renouveau pour le plus grand bénéfice de tous. Cela passe par l’autodiscipline pour d’abord résister aux tentations et pour atteindre ses objectifs à long terme.
Dans ce qui suit, nous allons voir que l’intériorisation est un entrainement et que l’intuition est la sédimentation des expériences passées, et qu’elles n’excluent pas la rationalité. Pour arriver à la pleine conscience et pour accélérer le mouvement vers des changements positifs dans le monde, il existe des moyens naturels élaborés pour la réalisation de soi et favorisant un mieux être collectif.
