Pour une Renaissance Universelle

Exigence Pratico-Morale et Rationalité dans les Politiques de la Terre

Pour une libération définitive de tout ce qui nous plombe le moral, pour la reconstruction d’un monde durable, nous devrions mettre en pratique une spiritualité avec une approche novatrice appliquée sans dogme. Une des tâches les plus urgentes est de multiplier les efforts vers un Nouvel Humanisme. Cela devient possible au 21ème siècle avec les progrès de la science à condition d’exercer convenablement la raison et la créativité. Pour cela, il y a lieu de favoriser l’émergence d’une conscience éthique globale et spirituelle qui permettra à tous de vivre correctement sur notre planète sans sacrifier la capacité des générations futures à répondre à leurs besoins vitaux. Pour arriver à ce renouveau collectivement, des étapes sont à franchir.

Arrière
Suivant

L’âge d’or de la co-opération

Le système économique mondial est obsolète face à une démographie galopante et à nos écosystèmes qui sont sérieusement atteints. Il faut s’attendre demain à vivre sur une planète moins hospitalière que celle d’hier. Néanmoins, il n’est pas trop tard pour apprendre à se recevoir de la Terre plutôt que de la dévisager comme la surface sur laquelle déployer nos entreprises et nos emprises. Il s’agit de penser et vivre l’écologie, individuellement et collectivement, en termes de don plutôt que d’échanges marchands. Cette tâche nous invite à porter toujours davantage notre considération à ces interdépendances qui nous font être dans l’être.

Nous savons qu’il est urgent de diminuer la production de gaz à effet de serre et de rendre possible l’habitabilité de la Terre aux futures générations. Face à ce défi collectif gigantesque, nous sommes d’accord que ce n’est pas seulement en pratiquant le yoga et la méditation qu’on y arrivera. Mais on n’a pas le droit de perdre ses moyens de contrôle de soi. Le yoga permet de maintenir une bonne santé, de maîtriser son ego, de développer sa créativité et de stimuler son énergie vitale d’une manière naturelle afin d’agir plus consciemment au quotidien pour ne pas contribuer davantage à détruire la viabilité de cette planète.

Il n’y a de permanent que le changement, nous pouvons le subir ou le créer. Dès lors que nous sommes dans la création, nous sommes toutes et tous engagé.es à un certain degré. « Il ne s’agit pas seulement d’être bon ou de faire le bien, mais de mener une vie qui ait de la signification et qui porte une responsabilité, ce qui n’est pas tout à fait la même chose. Cela conduit à choisir la difficulté plutôt que l’épicurisme » Citoyen sans frontières (2008) de Stéphane Hessel.

Les conditions du changement à grande échelle peuvent se résumer ainsi : Prise de conscience globale et vision éclairée à long terme, prise de risque, et méthode agile dans l’action. Cette méthodologie est centrée sur l’humain dans sa relation à la nation et au monde, sur les valeurs morales qui reflètent l’aspiration la plus profonde des êtres vivants, et sur une communication fluide et efficace. Son dynamisme dans l’action concernent toutes les façons de planifier et de réaliser un travail dans lequel il est entendu que faire les changements nécessaires est la partie essentielle du travail. C’est bien connu que « Les grandes choses ne se produisent jamais dans ta zone de confort ». Vous savez que rien ne se manifeste dans ce monde sans action, persévérance et détermination. En cela le vidya tantra yoga est un catalyseur de vitalité physique et psycho-spirituel et aide à son propre engagement éthique dans le changement social.

L’expérience montre que lorsque l’on se lance dans des actions qui relèvent de l’altruisme, les ressources sont toujours disponibles le moment venu. La tâche est d’autant plus motivante quand on décide ensemble des actions à mener dans l’équilibre entre l’éthique de la conviction et l’éthique de la responsabilité.

Alors, quelles actions mettre en place pour un nouveau modèle de société ?

Le rétablissement de l’équilibre dynamique entre les faits et la valeur est le principal moyen de créer un comportement éthique et socialement progressiste et un changement économique global. Il s’agit de faire en sorte que l’humanité reprenne sa place à l’intérieur de l’écosystème vert. La rationalité de l’action dans un élan collectif passe par la solidarité basée sur un sentiment de justice entre riches et pauvres.

Pour un changement global, la conscientisation de la plupart des gens indignés est là mais les ultra-riches sont accusés de fuir leurs responsabilités, or les élites économiques sont des acteurs clés du débat climatique international. Face aux pressions, il semble que ceux qui possèdent le pouvoir financier soient de plus en plus conscient de la nécessité d’agir face aux perturbations climatiques en cours, mais le danger est la privatisation systématique de tous ces enjeux économiques de demain. Nous nous opposons à toute privatisation des biens communs par les multinationales du capitalisme néo-libéral.

Dans la compétition à outrance, les choix politico-économiques déconcertants de notre monde contemporain poussent la génération pensante à reconsidérer les principes philosophiques fondamentaux des différentes théories politiques, qu’elles soient de gauche ou de droite, conservatrices ou libérales, réactionnaires ou révolutionnaires. Des études ont montré que l’égoïsme ne mène pas à une bonne santé, elles montrent que le système immunitaire des individus est physiquement compromis par les actions égoïstes et que ce même système est renforcé par les actions coopératives. Au sein d’une famille comme dans la société au sens large, la coopération doit l’emporter sur la compétition pour assurer la durabilité. C’est pourquoi il est inévitable que nous passions d’une économie d’entreprise à forte intensité capitalistique, à une économie de coopération coordonnée, progressiste et équilibrée.

Cette coopération devrait être imprégnée de la philosophie du neo-humanisme (2) et de la bioéconomie lesquelles embrassent tous les aspects du Vivant et pourrait se répandre partout dans le monde. Un objectif qui engage à une vie éthique active pour que tout le monde puisse vivre dignement et en sécurité sur cette planète. La reconstruction du monde sur la base de cette ferme volonté est en cours, il suffit de voir les nombreuses coopératives de petite et moyenne taille, entièrement gérées par ses salariés, qui prospèrent déjà sur tous les continents. Elles sont avant tout animées par la mise en œuvre d’une intention, elles sont centrées sur leur mission, de laquelle découle le profit. Celui-ci devient un moyen et non une fin. Les coopératives se révèlent être beaucoup plus productives que celles du modèle industriel traditionnel car elles se nourrissent d’un projet bien supérieur.

Ainsi dans les pays en voie de développement, des groupes de travailleurs locaux choisissent les activités des coopératives à mettre en place pour permettre l’autonomie de leur région dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’agro-écologie. Ces coopératives d’intérêt général sont pourvoyeuses d’emplois stables permettant aux jeunes de rester dignement au pays pour le développer plutôt que de risquer leur vie dans des tentatives d’émigration par des parcours hasardeux et dangereux.

Pour le développement des villages dans les régions isolées, il est important de valoriser les personnes en difficulté et d’impulser des idées nouvelles qui contribuent à l’auto-suffisance des habitants. De former tous les acteurs locaux auprès des organismes compétents pour la gestion des ressources et de l’environnement. Le développement des régions pauvres n’est qu’une question de temps et de soutien mais il est urgent de s’informer à des sources fiables. Partagez les connaissances et agissez ensemble avec pragmatisme pour accélérer ce changement afin qu’il soit effectif et durable pour les générations à venir. Pour mettre en place des actions concrètes, lire les outils pour changer le monde : https://toolstochangetheworld.org/fr/modules/

Comme de nombreuses personnes bénévoles au sein d’associations locales ou d’organisations internationales, vous aussi pouvez participer à l’évolution du monde dans l’idée d’un partage coopératif avec les peuples souffrants. Tous les projets qui s’inscrivent dans une logique éthique et durable permettent à moyen et long terme de rendre les bénéficiaires autonomes, dans leur propre mode de gestion.

Arrière
Suivant

LAISSER UN COMMENTAIRE

S'il vous plaît entrez votre commentaire!
S'il vous plaît entrez votre nom ici