Pandémies, désastres écologiques,… comment rebâtir la société ?

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 Pensons global et agissons local. Pourquoi ? Comment ?

Aujourd’hui on ne sait pas décorréler croissance économique et effondrement climatique. L’action économique s’est progressivement découplée de l’éthique et de la politique. Notre modèle actuel de développement est devenu insoutenable, sans une transformation profonde il va perdre sa légitimité morale et politique.

Le poète allemand Friedrich Hölderlin a dit : « là où croît le péril, croît aussi ce qui sauve ». Ce qui veut dire que c’est en faisant l’expérience du péril qu’on va trouver les solutions à notre mal-être. Pour cela, il faut vraiment prendre au sérieux le péril qui nous fait face, qu’il soit individuel ou collectif.

Dans un chapitre ci-avant, nous avons rapporté que des scientifiques ont mis en évidence récemment un changement de la position des pôles de la Terre. Les chercheurs ont montré que dans un passé lointain les pôles de la terre s’étaient déjà inversés. Prabhat Ranjan Sarkar nous a déjà alerté le 31 mai 1986 dans l’une de ses conférences que « les pôles ont commencé à déplacer leurs positions respectives … Dans quelques décennies, le monde sera témoin de grands changements climatiques ».
De même, selon Yogananda Parmahansa, un temps viendra dans un avenir proche où les humains subiront des déplacements massifs de population.
Notons qu’à ce jour, peu de nouvelles publications n’indiquent vraiment l’ampleur possible ni l’échelle de temps de ces prédictions. Cependant, sachant que dans l’histoire de la Terre les pôles se sont déjà déplacés, nous ne pouvons pas rester indifférents à ce changement climatique qui s’accélère actuellement sur notre planète et des conséquences annoncées dans les rapports du GIEC.

Note :  Ces déclarations rapportées ici n’ont pas pour propos de susciter de la peur mais simplement de partager des informations en vue d’une discussion scientifique.

Il ne vous a pas échappé que les mouvements migratoires s’accentuent partout, qu’ils soient pour des raisons climatiques ou économiques ou de populations qui fuient la guerre. Il est du devoir humanitaire et de la responsabilité des pays riches de les accueillir sans différenciation. Confronter ce qui nous effraie est encore le meilleur moyen de dompter la peur. Pour la défense de notre planète et de notre humanité, il appartient à chacun·e de penser aux problématiques essentielles du monde.

En premier lieu, notre comportement égocentré, notre surconsommation et surexploitation des ressources que la planète nous offre. Posons-nous les bonnes questions : avons-nous réellement besoin de tel objet ou telle chose pour faire comme son voisin qui a succombé aux annonces commerciales agressives ?  Être libre, c’est agir sur la base de ses propres choix, pas en réaction à ce que disent ou font les autres. Ne vous sentez pas impuissant(e), vous avez toujours le choix. Vous avez le choix de changer votre vision du monde. Vous avez le choix d’ÊTRE encore plus proche de vous-même. Cela ne dépend que de vous ! 

D’innombrables personnes remarquables dans le monde ont un comportement cohérent avec leur discours pour mieux implanter les actions du développement durable localement. Il n’est jamais inopportun de porter notre regard quotidien sur les conséquences futures de nos actes. Il convient de développer la bienveillance et la douceur envers vous-même et envers les enfants et tous les jeunes qui bientôt devront prendre la destinée de notre planète. Ce sont eux qui continueront les projets et les actions de reconstruction que nous devons initier partout sans tarder.

Notre monde après ces crises ne doit pas ressembler au monde d’avant. Le Rapport sur Les Inégalités Mondiales indique qu’en 2021, après trois décennies de mondialisation commerciale et financière, les inégalités mondiales restent extrêmement prononcées. En outre, la pandémie de Covid a exacerbé encore davantage ces inégalités. Les 1% les plus riches ont accaparé 38% de toute la richesse supplémentaire accumulée depuis le milieu des années 1990, tandis que les 50% les plus pauvres n’en ont capté que 2%. Selon le rapport annuel de l’ONG Carbon Disclosure Project, 100 entreprises, essentiellement productrices d’énergies fossiles (pétrole, gaz, charbon), seraient à l’origine de 71% des émissions mondiales de gaz à effet de serre entre 1988 et 2016. Ce taux serait de 80% en 2021. Certaines de ces entreprises sont subventionnées par des fonds publics ! Tout est lobbying aujourd’hui … On ne peut pas dépasser la limite de ce que l’environnement permet de faire pour la survie de l’espèce.

Actuellement, la destruction sans limite de la planète continue, pourquoi ? Pour assouvir une croissance infinie sur la Terre, notre seul vaisseau spatial dont les ressources sont limitées ? Pour produire sans cesse, surconsommer et jeter, simplement pour davantage de profits matériels ? On peut résumer cela simplement : capitalisme + technologies = plus grande disparité des richesses.

Alors comment on concilie la production de biens avec les conditions d’habitabilité de la terre ?

Étant donné que le processus de développement a causé de nombreux dommages à l’environnement, la préservation du climat est devenue un objectif en soi. Dans les écoles Neo-humanistes et dans les formations continues pour adultes, l’état de conscience éveillée concernant le changement climatique en cours est de la plus haute importance. D’après plusieurs études récentes, il pourrait bientôt affecter 85% de la population mondiale, déjà la faune et la flore mondiale a vu l’extinction ces dernières années de milliers d’espèces. Pour appliquer concrètement l’éducation à l’environnement et au développement durable, il s’agit de réorienter le programme d’études de l’Education au Changement Climatique. Nous pouvons opter pour différents modèles et stratégies en fonction de la nature du programme d’études de n’importe quelle matière, avec une référence spécifique à leurs besoins locaux. 

Nous devrions nous efforcer de développer notre intuition par des pratiques telles que la méditation profonde, afin de pouvoir mieux faire les choses que l’Intelligence Artificielle ne peut pas faire. Ainsi, nous resterons pertinents dans cette révolution technologique et nous deviendrons plus conscients de nous-mêmes, plus créatifs, plus heureux et plus épanouis.

La prise en compte du bien-être de l’écosystème en lui-même et des intérêts humains et non humains fondamentaux, ainsi que des avantages sociaux à long terme qui en découlent, devient une mission cruciale. Cela conduirait finalement à la réalisation de l’objectif de durabilité en répondant aux besoins de bien-être minimum pour tous, de liberté et de justice pour les générations actuelles et futures.

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