Pandémies, désastres écologiques,… comment rebâtir la société ?

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Pour l’éducation nutritionnelle responsable

Nous épuisons toujours plus les ressources de la Terre et ses signes vitaux s’affaiblissent d’années en années. Toutes les études des organisations internationales non gouvernementales (entre autres Oxfam, Greenpeace, WWF) montrent que la surface des cultures consacrées à engraisser les animaux que l’on mange constitue une cause majeure de cet affaiblissement. L’élevage est responsable d’environ 20% actuellement des émissions globales de gaz à effet de serre. En 2013, la FAO publie un rapport l’évaluant à 14,5%. En 2019, l’Institut for Climate Economics a réévalué cette part à 18% ! Autant dire que la lutte contre le réchauffement global passe aussi par la réduction de consommation de viande. Notez au passage qu’il ne faut pas moins de 15000 litres d’eau pour produire 1 kg de viande bovine. Quel gaspillage de ressources vitales ! D’autre part, chaque année, 100 millions de tonnes de plastiques sont enfouis dans la terre et 8 millions de tonnes sont déversés dans les océans. Le pire pour les humains, c’est qu’on retrouve ces polluants dans la chaîne alimentaire. Ainsi les consommateurs de poissons ingurgitent des microplastiques et des métaux lourds qui sont connus comme perturbateurs endocriniens.

La Covid-19 a marqué un net retour au tout-jetable et à l’emballage systématique, comme un réflexe à court terme en ces temps de crise sanitaire. Pour éviter que la Terre se dégénère davantage et sans possibilité de retour, choisissons bien nos aliments, plutôt des végétaux et achetons-les les moins transformés possible.

Afin d’augmenter notre vitalité physique et psychique, nous devrions d’abord utiliser les moyens naturels reconnus qui permettent de stimuler nos systèmes immunitaires. Hippocrate, appelé le père de la médecine (son serment est censé être prononcé solennellement par les nouveaux médecins à la remise de leur diplôme), fut le premier à mettre en avant l’importance de l’alimentation pour se maintenir en bonne santé. Il ouvrit la voie en prônant l’utilisation de végétaux pour se nourrir et se soigner. 

Un décès sur cinq dans le monde pourrait être évité

Selon une étude publiée dans la revue The Lancet, un décès sur cinq dans le monde pourrait être évité en mangeant différemment et en optant pour un nouveau rythme alimentaire. Le rôle de l’alimentation sur notre santé a toujours été sous-estimé. Pourtant, il suffit parfois de pas grand-chose pour prendre davantage soin de soi par exemple alléger votre système digestif pour un meilleur confort intestinal. Privilégier les fruits et légumes fraîchement cueillis ; le jeûne intermittent permet d’enclencher le processus de nettoyage de votre organisme ; boire de l’eau pure tout au long de la journée ; finir le diner (léger) avant 20h, sont des moyens naturels pour vous débarrasser des toxines. Apprenez ici comment améliorer votre système immunitaire et prévenir les maladies.

Manger pour rétablir l’équilibre acide/alcalin de notre corps. Au moment de sa mort, une légende bien tenace raconte que Pasteur aurait dit « Béchamp avait raison : le microbe n’est rien, le terrain est tout ». Notre corps est généralement trop acide, pour le rendre plus alcalin, mangeons plus de fruits et légumes. Manger complet et sain est la base car les études montrent un déficit en nutriments dans la population dû à l’appauvrissement des sols surexploités par une agriculture productiviste. C’est la raison pour laquelle des médecins, n’ayant aucun lien d’intérêts, recommandent de prendre des compléments de vitamines C, D, de zinc, de quercétine pour renforcer nos défenses immunitaires ainsi que des plantes comme l’astragale, une plante médicinale qui contribue aux défenses du corps contre les agents extérieurs. De nombreux sites web pédagogiques de référence existent pour nous aider à faire des choix responsables dans la manière de s’alimenter, de cuisiner à la maison, de prévenir les maladies et de se soigner par des moyens naturels non invasifs lorsque c’est possible selon la région du monde où l’on habite.

L’éducation à une alimentation saine et équilibrée commence dès le plus jeune âge malheureusement l’école publique n’est pas la mieux placée pour cela puisque les cantines scolaires préparent 80 mille tonnes de viande chaque année alors qu’on connait depuis longtemps les dégâts monstrueux de l’élevage intensif sur l’environnement. De plus en Europe, l’utilisation des antibiotiques en médecine vétérinaire est encore deux fois plus importante qu’en médecine humaine. Ces antibiotiques se retrouvent dans l’assiette des consommateurs de viande « à bas prix » issue d’élevage industriels. Je vous laisse imaginer l’impact négatif sur la santé publique, l’environnement et la production de gaz à effet de serre (+5% d’augmentation des émissions mondiales au 1er semestre 2021 …)

Accompagner l’évolution des pratiques alimentaires

Parce que consommer autrement est devenu un acte politique, le système éducatif devrait être remodelé pour promouvoir un nouvel Humanisme qui doit libérer les gens de tout sentiment étroit et promouvoir une vision universelle. Le système éducatif institutionnel et les associations d’éducation populaire doivent évoluer pour mieux encadrer les activités non proprement scolaires et peut être aussi apprendre à devenir parent. Certes des enseignants et travailleurs sociaux travaillent déjà dans ce sens, de même de plus en plus de municipalités proposent des repas végétariens dans les cantines scolaires, mais nous devons aider individuellement les parents désorientés et les enfants à choisir une nourriture de qualité en fonction de l’écologie globale, à la maison comme à la cantine.

Une étude récente publiée dans le journal BMJ Nutrition Prevention & Health (5) a montré que les personnes ayant un régime végétarien ou pescetarien avaient, respectivement, 73 % et 59 % moins de chances de subir une infection modérée à grave que ceux qui n’avaient pas ces habitudes alimentaires. Ces modèles alimentaires ont montré qu’ils contribuent à de bonnes défenses immunitaires et selon l’étude peuvent être envisagés pour la protection contre la Covid-19 sévère.

Une autre étude (6) précise qu’une alimentation végétarienne de qualité protégerait, dans une certaine mesure, de la Covid-19 et plus encore des formes graves. Les chercheurs mettent en exergue la présence dans l’alimentation quotidienne d’items sains (fruits, légumes, céréales complètes, oléagineux …), ou au contraire malsains (boissons sucrées, bonbons, fritures, céréales raffinées comme dans les pains de mie, …)

On ne peut pas lutter contre le réchauffement climatique sans changer au niveau individuel.

Une bonne santé passe par un ensemble de bonnes pratiques :  une activité physique quotidienne et adaptée aux possibilités de chacun, faire trois séances de sport par semaine est un « ascenseur » neuronal ; dormir davantage et plus tôt ; boire suffisamment d’eau pure au long de la journée ; suivre une alimentation valorisant les végétaux comme le font en abondance les crétois et les japonais ; consommer des aliments fermentés (yaourt, pain au levain, miso, kéfir,…), ces aliments sont bons pour la flore intestinale, composante importante de l’immunité.

Éliminer les graisses trans et le grignotage ; réduire tous types de sucres et éliminer les préparations industrielles ultra transformées car elles comportent des sucres artificiels, des additifs de synthèse et autres polluants perturbateurs endocriniens. Effectuer des cures de détoxination physiologique et émotionnelle en mettant au repos le système digestif est un excellent moyen de retrouver de la vitalité et un bon équilibre santé-corps-esprit.

Pour votre santé et celle de la planète, choisissez vos végétaux en majorité cultivés localement de manière biologique, en permaculture ou pour le moins d’une manière raisonnée, en toute connaissance de cause et en toute conscience. Lire plus en cliquant ici pour la santé et le développement durable.

Pour accélérer cette transition alimentaire et sanitaire basée sur les végétaux et non sur la consommation carnée avec frénésie (7), rencontrons nos élus locaux et faisons pression sur les décideurs qui sont trop sous l’influence des lobbies, de l’argent et d’intérêts particuliers.

Plus concrètement, dans votre quartier ou votre petite ville vous pouvez initier ou accompagner un nouveau “Jardin de l’école” afin de proposer à la population, enfants comme adultes, un outil pédagogique pour découvrir la biodiversité et d’apprendre de façon ludique le cycle de vie végétal et l’importance de consommer responsable.

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