La culture peut-elle être au service de la paix dans le monde ?

Comment apprendre à changer notre regard sur le monde pour mieux vivre l’accélération du changement

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Préambule

La croissance voulue par le système capitaliste dérégulé mondialisé ne permet pas de continuer indéfiniment dans un monde fini. L’opulence conduit au déclin qui excède la capacité d’imagination de l’homme. Il est à peu près incapable de se représenter le changement radical, la discontinuité brutale que représentent par exemple les catastrophes naturelles. Le changement s’accélère, provoqué aussi par les guerres, par la pauvreté dans certains pays, ce qui poussent des populations à émigrer vers des pays dont les besoins de produire des biens pour le confort des habitants sont importants.

Les flux migratoires tendent à augmenter partout dans le monde, qu’ils soient par libre choix ou qu’ils soient contraints pour différentes raisons. Vivre et travailler dans un autre pays nécessite de s’adapter aux différentes formes d’expressions de la culture des habitants locaux, comme la langue, la nourriture, les salutations, la tenue vestimentaire, les croyances et l’éducation des enfants. Afin d’évoluer, notre culture devrait dialoguer avec la meilleure part de ce qui lui vient d’ailleurs. Cependant un éloignement durant plusieurs années – parfois sans possibilité de retour au pays – peut amener l’émigré à une perte de ses repères face à un ensemble de valeurs et de codes culturels qui veulent refléter une identité de la population autochtone.

On constate dans certains pays un durcissement des conditions d’immigration dû à un accueil distancié voire hostile de la population locale envers les populations de cultures différentes. Dans les sociétés ou dans les quartiers où on peut voir une mixité ethnique importante, on est toujours l’étranger de quelqu’un et on est de plus en plus à être l’étranger des autres. Dans certaines situations, cela peut être déstabilisant lorsque nos propres valeurs ne sont pas suffisamment claires et affirmées ou que la confiance en soi et dans les autres est émoussée. Si la figure allogène de l’étranger procure un sentiment d’inquiétante étrangeté car elle déstabilise ou choque une identité autochtone, il faut examiner la part de fantasme et d’imaginaire qui entre dans la représentation de l’étranger.

Malgré l’égalité des droits des hommes entre eux, il semble qu’on a atteint des sommets de tentatives d’exclusion du champ des Droits de l’Homme. Ces états de fait nous éloignent de la recherche de paix dans le monde. A ce moment de l’histoire humaine où on voit un brassage de plus en plus important des populations, des civilisations, des classes sociales, il y a lieu de se poser sérieusement la question : 
ne serait-ce pas la montée de l’étrangeté chez l’étranger en soi qui nous dérange ? (Voir Albert Camus dans L’étranger).

Face au bouleversement culturel et à la crise d’un système économique mondial à bout de souffle, nous pouvons comprendre que nos repères soient chamboulés. La bonne nouvelle, c’est qu’une solution existe ! La clé, basique probablement mais très puissante, c’est qu’elle est en vous : que vous changiez de regard sur votre existence, que vous changiez votre vision des choses et de l’ensemble du monde.

Dans les 13 chapitres suivants, nous allons voir qu’il existe de nouveaux outils simples issus d’expériences concrètes vous permettant de clarifier votre présent pour mieux vous projeter dans votre futur.

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