Comment une culture universelle aide à trouver la paix en soi
Pour qu’il y ait un fond d’universalité naturelle, il faut bien sûr un retour à la nature et surtout ne plus croire implicitement qu’on a toujours vécu dans ce système capitaliste qui nous fait croire que la liberté c’est de consommer. La consommation effrénée nous fait perdre la mesure de la démesure des dégâts qui sont en train de s’opérer. Des catastrophes naturelles comme des bouleversements sociaux et des conflits psychiques.
Toute la société est aujourd’hui mise à l’épreuve des divisions, plus que jamais nous devons veiller à protéger le monde de ce risque afin de préserver son essence. Le développement de l’esprit collectif est impossible sans développer une conscience sociale appropriée, sans encourager l’esprit de service social et sans éveiller la connaissance chez chaque individu.
« La paix est le résultat de la rééducation de votre esprit pour traiter la vie telle qu’elle est, plutôt que comme vous pensez qu’elle devrait être »
Dr Wayne Dyer
Notre vie collective est caractérisée par notre culture et notre civilisation. Ces deux concepts sont différents. Ils nous apparaissent aujourd’hui d’une brûlante actualité.
On constate que les contacts entre deux cultures dites « différentes » provoquent des heurts qui se transforment souvent en de la haine et même en ségrégation dans certaines régions du monde. L’incompréhension et l’intolérance qui en résultent ne sont pas inhérentes à la culture, mais plutôt à l’imperfection de l’homme.
On peut voir dans les médias, et entendre dans des rassemblements des propos tendant à salir les autres : diffamation, campagne de dénigrement, médisance, polémique, campagne de désinformation, manipulation, détournement, discrédit, confusion, calomnie, discorde. La plupart des dirigeants du monde ne sont pas des modèles à suivre : chantage dans les sphères de pouvoir géopolitique … Pour le dire simplement, ce sont les mensonges qui mènent à la guerre économique et militaire. Le fait est que les valeurs morales sont en déliquescence.
Prendre en compte l’individu dans son environnement, comprendre sa culture, rend certes plus accessible la différence mais ce n’est qu’un premier pas. Il faut, aussi, bien se connaître soi-même pour chercher à vouloir comprendre l’autre. Ces divisions qui se manifestent partout dans le monde sont attribuées au fonctionnement de notre corps et de notre psyché, écartelés entre la peur et l’envie, entre le bien et le mal, entre l’action et l’inaction.
Rappelons-nous de l’idée de base qu’il ne faut pas confondre culture et expressions culturelles. La culture est le tronc de l’arbre et les expressions culturelles désignent toutes les branches et tous les membres qui partent du tronc principal de l’arbre. C’est en propageant la vérité que la culture humaine est une que nous pourrons unir l’humanité et apporter la paix durablement.
Il ne faut pas oublier que le bien-être collectif réside dans les individus et que le bien-être individuel réside dans la collectivité. Pour cela, on peut s’appuyer sur une culture universelle englobant toutes les autres et dont les idéaux peuvent se résumer ainsi : penser le vrai, retour à l’intériorité et faire le bien.
Tzvetan Todorov in Nous et les autres – 1989
« La vraie morale, la vraie justice, la vraie vertu présupposent l’universalité, et donc l’égalité des droits »
Il n’y a de permanent que le changement mais changer notre regard sur le monde passe par une ouverture du cœur et de l’esprit aux dimensions planétaires et universelles. Face à l’indifférence du monde des hommes qui continue à tourner sur lui-même, c’est tout un ensemble qu’il nous faut apprendre à voir.
Dans les chapitres suivants, nous allons voir comment chacun.e peut contribuer un avenir meilleur.











