La culture peut-elle être au service de la paix dans le monde ?

Comment apprendre à changer notre regard sur le monde pour mieux vivre l’accélération du changement

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Agir pour une Renaissance Universelle

Le nationalisme est en hausse dans de nombreux pays aujourd’hui – en particulier le nationalisme de droite, parfois mêlé au nationalisme religieux. Ces sentiments peuvent unir un peuple pendant un certain temps mais sont à long terme des sentiments négatifs construits sur une mentalité nous contre eux. Les châteaux dogmatiques construits sur les sables de la méfiance ne dureront pas. Aujourd’hui, avec le monde entier menacé par les inégalités, les problèmes environnementaux et les guerres, un seul sentiment a du sens, celui de l’universalisme, que nous sommes une seule famille humaine. Encore plus profond, que nous sommes une famille d’êtres vivants – les gens, les animaux, les plantes.

Le monde est aujourd’hui dans une phase dégénérative et les pouvoirs en place semblent inébranlables. On peut comprendre que certaines personnes, pourtant de bonne volonté, disent qu’ils ne savent comment faire pour induire un changement significatif. Se reconnecter à notre être profond permettrait-il de recevoir librement les intuitions et guidances et ainsi participer activement à l’émergence de nouveaux paradigmes ? L’important est de commencer, il suffit d’avoir 5% des réponses et les autres vous les trouverez en chemin.

“Ne doutez jamais qu’un petit groupe d’individus conscients et engagés puisse changer le monde. En fait c’est toujours ainsi que cela se produit”

Margaret Mead, anthropologue

Dans les moments où l’action s’impose, la question n’est pas « faut-il agir ?» mais « comment agir » ? 

L’engagement donne du sens à notre vie, un sentiment d’estime de soi, de cohérence personnelle. C’est un processus ouvert de transformation et d’exploration de soi, mais aussi du « nous ». Or le mental est compulsif, plus tu donnes d’attention à une pensée, plus cette pensée se multiplie. C’est prouvé scientifiquement. Mais nous avons tant de pensées qui nous perturbent dans la journée, comme les occupations des jours et semaines précédentes qui reviennent dans le mental ainsi que les préoccupations et les décisions à prendre pour notre avenir. La bonne nouvelle, c’est que rien n’est figé. La science a montré la plasticité du cerveau, sa capacité à se remodeler et à se modifier.

Notre mental est un foisonnement d’énergies parfois difficile à comprendre. Des chercheurs en neurosciences ont évalué qu’une personne aurait 6200 pensées en moyenne par jour. Elles sont en perpétuel mouvement et transformation, reflétant notre état émotionnel, mental et physique. Lorsque nous cessons de nous faire la guerre à nous-même, nous cessons de la faire à autrui, nous cessons de projeter sur lui nos propres souffrances intérieures en pensant que nous avons raison et qu’il a tort, que nous sommes à 100% une « belle personne » et qu’il est à 100% un méchant sataniste.

Dans les chapitres précédents, nous avons vu que les pensées créent notre réalité. Trop souvent les systèmes éducatifs de l’enfant confinent l’esprit à une croyance étroite en un univers purement matérialiste. Les enseignements actuels conduisent une majorité de la population à s’identifier à tort uniquement au corps physique qu’ils habitent. Nous devons œuvrer ensemble pour une renaissance intellectuelle dans une société universelle afin d’encourager le développement individuel et de permettre à chacun d’utiliser sa créativité de manière positive.

Pour réaliser un changement, pour un nouveau regard sur soi et sur le monde, la foi en quelque chose de plus grand que nous-mêmes est important. Il ne s’agit pas là de religion mais d’inspiration spirituelle, laquelle naît d’un état spécifique de concentration qui peut transformer les consciences. Important aussi c’est de fixer des buts précis qui nécessitent une croyance en notre capacité à les réaliser. Chaque objectif est un acte de foi en notre potentiel, en notre détermination et en notre capacité à surmonter les obstacles, tout en sachant que les synchronicités nous guident dans nos transitions de vie.

Les philosophies extrêmes orientales, comme le tao, le yoga et la médecine traditionnelle chinoise, disent que les pensées sont énergie d’où l’adage « Où la pensée va, l’énergie va ». Autrement dit ton énergie se focalise là où tu focalises ton attention. Pour vivre cela, la méditation spirituelle qui permet d’être en union avec soi-même t’aidera à prendre du recul. Cette pratique quotidienne t’apportera de la clarté et l’énergie qui amène la sérénité. De même, l’esprit de service nous pousse à sortir de notre zone de confort et à embrasser le changement.

« Il y a une leçon fondamentale, c’est que nous pouvons faire face à l’adversité en transformant la peur pour notre propre bien-être en compassion pour la souffrance des autres, en transformant la paralysie de l’anxiété en courage d’agir pour le plus grand bien ».  

Le Docteur Edward Bach

En transcendant l’émotion de peur, on devient libre. Pour aller de l’avant, tu peux créer des pensées positives, par exemple en aidant ceux qui sont dans le besoin. Le dévouement social sans rien attendre en retour, c’est répandre une énergie d’amour. C’est valorisant pour tous et cela se fait à partir de la source première de toute existence – la Conscience universelle – qui est toujours présente au profit des êtres vivants sans le moindre jugement ou réserve. Tant que la foi et la raison guident nos actions de service, il n’y a pas de solution plus simple et naturelle si tu veux te libérer des pensées invasives et négatives et être heureux.

Le bonheur altruiste est bon pour la santé, cependant on ne peut pas se forcer à ouvrir son cœur car aimer ne nécessite pas d’effort. Ce n’est pas le mental qui pourra nous aider. Le bonheur intérieur est dans l’acte de donner davantage, pas de posséder plus. L’engagement dans des activités bénévoles de service social, notamment des projets éducatifs et des actions humanitaires (3) de secours et de développement aident à la réalisation de soi.

Le besoin de justice est criant partout dans le monde. Le développement économique et social devrait réduire le fossé entre les riches et les pauvres et offrir des opportunités à tous. Ce qui est loin d’être le cas puisque 1 % des plus fortuné possédait 46,9 % du patrimoine mondial en l’année 2000 (selon le Crédit suisse) et les inégalités s’accentuent. Depuis 2020, les 1% des plus riches ont capté près de deux fois plus de richesses que le reste de l’humanité (Oxfam.org).

« Ceux qui exploitent les autres et profitent de ce monde en les privant de leurs droits légitimes sont les ennemis de la société. Ils sont les ennemis de l’humanité et ceux du monde cultivé et civilisé »
« 
Gagner de l’argent de manière pécheresse ou accumuler de grandes richesses va à l’encontre des principes fondamentaux de la Théorie de l’Utilisation Progressiste (TUP)

Prabhat Ranjan SARKAR

L’action pour plus de justice économique et sociale exige de faire communauté autour de solidarités naturelles et notamment dans cette réalité que l’être humain est plutôt naturellement bien disposé vis-à-vis de ses semblables et que les communautés peuvent très bien coexister. C’est possible s’il n’y a pas de prédateurs globaux psychopathes qui ont un autre agenda. La démocratie peut seulement être bénéfique et utile lorsqu’il n’existe aucune forme d’exploitation, ce qui est loin d’être le cas dans la plupart des pays du monde.

« Une vision alternative est cruciale à ce moment dans l’Histoire. Le modèle de démocratie économique par les coopératives selon la TUP basé sur les valeurs cardinales humaines et le partage de la planète pour le bien être de chacun mérite notre sérieuse considération »
-Noam Chomsky-

Pour une Renaissance Universelle il est souhaitable de promouvoir un patriotisme humaniste et néohumaniste à l’opposé d’un patriotisme géo-politique.

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