Au lieu de prélever l’impôt sur le revenu comme c’est le cas actuellement, la TUP propose de taxer la production de tous les biens non essentiels. Ce système d’imposition plus simple et moins couteux, génèrera pour l’état un revenu reflétant réellement la vitalité du secteur économique.
Le secteur bancaire devrait passer sous contrôle coopératif excepté pour la banque centrale qui doit rester sous la direction de l’état. Deux points sont à noter ; premièrement que les banques ne sont pas là pour enrichir une poignée de privilégiés, mais pour servir le peuple. Pour prévenir de tels dérapages il sera nécessaire de réglementer soigneusement le revenu des banques. Ce problème sera d’ailleurs partiellement résolu quand les banques deviendront des coopératives. Deuxièmement, dans le système bancaire de la TUP on ne peut imprimer de billets sans une réserve d’or suffisante dans le trésor. Ne pas suivre cette règle déclencherait une spirale inflationniste avec toutes ses conséquences.
Les banques prêteront de l’argent aux coopératives agricoles ou industrielles, tout comme aux commerces privés – si l’activité en question semble rentable financièrement. La maxime du système bancaire tupiste est, « laissez circuler l’argent. » Plus l’argent circule, plus la productivité s’améliore. L’argent stagnant loin de contribuer à la vitalité de l’économie, est plutôt un facteur de dépression. Nous devons donc encourager et non limiter l’achat et l’investissement afin d’accélérer la circulation de l’argent. Plus il change de mains, plus il accroît le pouvoir d’achat des gens et la vitalité de l’économie. Le seul facteur qui pourrait freiner une telle circulation est l’impératif de développement durable pour la biosphère locale.